La famille : corpus littéraire

Nous avons pondéré pour choisir les 3 lectures communes du club de lecture animé par Six Cent Soixante Simones en écho à nos ateliers d’écriture. Il restait pas mal d’œuvres littéraires à partager : les voici !

Note : les résumés sont issus des quatrièmes de couverture des livres.

  • Nous étions les Mulvaney, de Joyce Carol Oates (trad. Claude Seban)

À Mont-Ephraim, une petite ville des États-Unis située dans l’Etat de New York, vit une famille pas comme les autres : les Mulvaney. Au milieu des animaux et du désordre ambiant, ils cohabitent dans une ferme qui respire le bonheur, où les corvées elles-mêmes sont vécues de manière cocasse, offrant ainsi aux autres l’image d’une famille parfaite, comme chacun rêverait d’en avoir. Jusqu’à cette nuit de 1976 où le rêve vire au cauchemar… Une soirée de Saint-Valentin arrosée. Un cavalier douteux. Des souvenirs flous et contradictoires. Le regard des autres qui change. La honte et le rejet. Un drame personnel qui devient un drame familial.

  • Le cœur cousu, de Carole Martinez

Frasquita Carasco a dans son village du sud de l’Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu’elle coud, aux objets qu’elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu’elles faneront sous le regard jaloux des villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d’un papillon qu’il s’envolera par la fenêtre ; le cœur de soie qu’elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement… Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d’un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l’errance à travers l’Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus – ou accablés – de dons surnaturels…

  • Le dieu des petits riens, de Arundati Roy (trad. Claude Demanuelli)

Rahel et Estha Kochamma, deux jumeaux de huit ans, vivent en Inde, entourés de leur grand-mère, Mammachi, qui fabrique des confitures trop sucrées, de l’oncle Chacko, un coureur de jupons invétéré, esprit romantique converti au marxisme pour les besoins de son portefeuille, de la grand-tante Baby Kochamma, qui nourrit un amour mystique pour un prêtre irlandais, et de leur mère Ammu, désertée par son mari, qui aime secrètement Velutha, un Intouchable. Un drame va ébranler leur existence et les séparer. Comment réagir quand, à huit ans, on vous somme de savoir « qui aimer, comment et jusqu’où » ? Comment survivre quand, après un événement affreux dont on a été témoin, on vous demande de trahir la vérité pour l’amour d’une mère ?

  • Betty, de Tiffany McDaniel (trad. François Happe)

La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, sixième de huit enfants. Parce que sa mère est blanche et son père cherokee, sa famille vit en marge de la société. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père, au cœur des paysages paisibles de l’Ohio. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty découvrira le pouvoir réparateur des mots.

  • Anne de Green Gables (trad. Hélène Charrier)

Orpheline, Anne Shirley se retrouve par erreur chez les Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Féministe involontaire, romantique impénitente, vive et drôle, cette boule d’énergie constellée de taches de rousseur bouscule la vie monotone de Green Gables et sème partout joies et rêveries. Ce petit bout d’humanité de onze ans parfaitement imparfaite, héroïne intemporelle d’une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs, est irrésistible.

  • La famille Mandible : 2029-2047, de Lionel Shriver (trad. Laurence Richard)

États-Unis, 2029. Le pays traverse une crise sans précédent. Les ressources naturelles sont épuisées, la dette nationale a explosé, le cours du dollar s’est effondré. On rationne l’eau, un chou se négocie à quarante dollars. Douglas, le nonagénaire fondateur de la dynastie Mandible, vit encore confortablement grâce à son immense fortune. Mais ses deux petites-filles ont beaucoup de mal à boucler les fins de mois, sans parler de financer les études de leurs enfants. Soudain, le Président déclare la faillite nationale. Face à l’apocalypse, les Mandible se réunissent dans un petit appartement de Brooklyn… pour survivre, ou pour y régler leurs comptes ?

Dans les prochaines semaines, nous vous recommanderons également une liste d’ouvrages de non-fiction, mais aussi des œuvres de fiction sur d’autres supports et même créés par des hommes cisgenres. (Ils font des trucs sympa, parfois.)

Bonne lecture !


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