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Fruits de la colère. Embras(s)er nos débordements.

Préfacière. Textes par Lucile Bellan, Douce Dibondo, Fatima Ouassak et Daria Marx, poèmes de Kiyémis.

On fait quoi de toute cette colère pour qu’elle ne nous bouffe pas ?

La colère n’est pas toujours acceptée par celles.ceux qui la ressentent et celles.ceux qui la reçoivent. Pourtant, s’il y a un sentiment universel, c’est bien celui-ci. Dans nos sociétés patriarcales, elle est d’autant plus étouffée et silenciée lorsqu’elle concerne les personnes minorisées. On les culpabilise, on les pousse à l’intérioriser et à la faire taire. Pour ouvrir le débat et aider chacun.e à reprendre le contrôle de sa colère, à se la réapproprier, plusieurs autrices prennent la plume pour livrer des textes intimes et prenants. Sous la direction de Pauline Harmange et accompagnées des poèmes de Kiyémis, Lucile Bellan, Douce Dibondo, Daria Marx et Fatima Ouassak, laissent s’exprimer leurs colères à travers leurs prismes intimes. Naviguant entre le témoignage et l’essai, cet ouvrage pluriel est là pour donner la place qu’elle mérite à cette émotion.

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ÉDITIONS LES INSOLENT·ES, 2023. 192 pages, 19,95 €


Avortée. Une histoire intime de l’IVG.

Pour l’avortement, comme pour tant d’autres sujets, le patriarcat nous interdit la complexité. Il faudrait toujours aller bien, ou toujours regretter. Mais où est la parole de celles qui ne regrettent pas, mais qui vivent dans leur corps et dans leurs émotions une expérience rendue d’autant plus difficile par la loi du silence qui règne toujours autour de ce sujet – trop personnel, trop intime, trop tabou ?

Pauline Harmange nous livre dans Avortée un essai intime et documenté autour de sa propre IVG. Alors que le droit à l’avortement est remis régulièrement en cause en France, comme ailleurs, elle présente ici les émotions, les réflexions et les contradictions que l’on peut avoir quand on est féministe et confrontée dans sa chair à l’avortement. C’est une vision résolument politique que l’autrice porte : redonner du pouvoir à nos vécus, tous nos vécus, pour mieux transformer la société.

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ÉDITIONS DARONNES, 2022. 96 pages, 12 €
Traduit en 3 langues


Couverture "Aux endroits brisés"

Aux endroits brisés

Anaïs est une jeune femme à la dérive. Certains la disent éteinte. D’autres sans ambition. Les plus cléments la décrivent comme quelqu’un de triste. Quand elle perd successivement son emploi et l’homme qu’elle aimait, elle décide d’en finir et de partir à Limoges, dont on lui a vanté la grisaille.

Au fil de ses errances, d’hôtel de luxe en petit appartement loué par une vieille Italienne qui a certes perdu la vue mais pas le goût de la vie, Anaïs va découvrir non pas l’art de panser ses blessures, mais de vivre avec ces fêlures qui font de nous des êtres imparfaits, mais aussi uniques.

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Fayard, 2021. 396 pages, 19,90 €
Traduit en 2 langues


Couverture "Survivre au sexisme ordinaire"

Survivre au sexisme ordinaire. Analyses et techniques de 18 féministes pour le mettre K.-O.

Dans la rue, au travail, en famille… les femmes font fréquemment l’objet de remarques sexistes. Difficile parfois de comprendre d’où vient le malaise, encore plus de savoir le faire sentir à son interlocuteur ou d’avoir la repartie adéquate !

Dix-huit personnalités féministes, venues d’horizons divers, s’emparent de ces « petites phrases » et proposent leur analyse ou leurs conseils pour se défendre, répliquer et lutter ainsi avec impertinence contre le sexisme ordinaire.

Avec la participation de Eve Crambreleng, Alizée Vincent, Klaire fait Grr, Élise Thiébaut, Lauren Malka, Marie Kirschen, Ovidie, Kiyémis, Amandine Dhée, Fiona Schimdt, Camille et Justine, Mathilde Larrère, Valérie Rey-Robert, Paul B. Preciado, Marie Sauvion, Rebecca Amsellem et Élodie Shanta. Couverture par Mirion Malle.

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Flammarion, 2021. 96 pages, 5 €.


Moi les hommes, je les déteste

« Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d’exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu’individus aussi, m’apporte beaucoup de joie – et pas seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats.

Si on devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut-être un peu douloureux au début) qu’on n’a vraiment pas besoin des hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné : celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes. »

Édité par Coline Pierré et Martin Page de Monstrograph.

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Éditions du Seuil, 2020. 96 pages, 12 €.
éditions points, 2022. 112 pages, 5,90 €.
traduit en 20 langues